
Vocation - Valérie Masson-Delmotte, Climatologue
Description
2023 est l’année la plus chaude jamais mesurée. La planète a dépassé pour la première fois un réchauffement de 1.5 degrés en un an. Si les émissions de CO2 dues à l’activité humaine ne sont pas stoppées net, le réchauffement climatique ne pourra pas être stabilisé.
L’ objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris de maintenir le niveau du réchauffement en dessous du seuil de 1.5 degrés est presque devenu un vœu pieux.
C’est le cri d’alerte lancé de Valérie Masson-Delmotte, qui a présidé un des groupes du 6e rapport du Groupe Intergouvernemental d’ Experts du Climat (GIEC), sorti en 2023.
Depuis 30 ans, la paléo-climatologue est le témoin de l’urgence climatique avec la disparition des paysages de son enfance. Depuis le début de sa carrière avec Jean Jouzel au Centre pour l’Énergie Atomique (CEA) à la fin des années 90, elle a participé à presque tous les rapports du GIEC. Ses deux missions au Groenland, ont contribué à nourrir les contributions du Groupe Intergouvernemental d’ Experts du Climat qui s’est vu décerné le Prix Nobel de la paix en 2007.
Une consécration mais aussi un désenchantement, avec l’avènement d’une nouvelle catégorie de cyniques : les climatos-sceptiques de l’ancien Ministre de l’Éducation nationale Claude Allègre au Président Donald Trump, en passant par Emmanuel Macron ! Insurgée, la scientifique prêche inlassablement la parole scientifique et déplore qu’ « on voit se dérouler ce qui aurait pu être évitable, malgré les connaissances scientifiques en la matière ».
Suite à l’accord historique sur le climat scellé à Paris en 2015, elle relève ainsi le défi de devenir la première femme co-présidente d’un groupe de travail du GIEC, et contribue à montrer « avec fracas à quel point un monde de plus de deux degrés est très différent d'un monde à un degré et demi plus chaud ».
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