Pour atteindre des objectifs presque irréalistes, les dirigeants soviétiques ordonnent le détournement des fleuves, la construction de barrages et l’usage intensif de pesticides. La Mer d’Aral en sera une victime spectaculaire : 4ème plus grand lac du monde dans les années 40, elle sera en grande partie asséchée un demi-siècle plus tard. Vidée de ses poissons, inaccessible aux bateaux, la Mer d’Aral n’offre plus aucune possibilité de survie aux habitants d’une région totalement dévastée au moment de la chute de l’Union Soviétique en 1989.