Au IVe siècle, les esclaves représentaient la moitié de la population à Athènes, berceau de la démocratie européenne. Ils pouvaient exercer tous les métiers, mais n'avaient aucun statut juridique. Libéré des tâches contraignantes, leur maître pouvait aller débattre dans les assemblées, philosopher ou s'occuper des affaires de la cité. Aujourd'hui, le développement de l'intelligence artificielle permet de confier à des robots des tâches difficiles ou ingrates. L’esclavage de jadis pourrait-il inspirer la robotique du XXIe siècle ? Des juristes étudient le modèle du droit antique.